Le photographe de charme

Baise intense en pleine session de photos érotiques

Câline

5/25/20254 min read

Je n’avais jamais posé nue. Pas vraiment. Mes études en arts plastiques m’avaient habituée à observer, à commenter, à fantasmer la chair des autres. Mais pas à offrir la mienne. Quand j’ai répondu à l’annonce — « Recherche modèle féminin pour photo érotique, studio confidentiel, bien rémunéré » — je me suis sentie trembler. D’excitation. D’appréhension. De honte aussi. Et c’est ce mélange qui m’a poussée à dire oui.

Le studio était planqué dans une impasse, sans nom sur la sonnette. Il sentait l’encens et le sexe. Dès que j’ai franchi la porte, mes cuisses se sont humidifiées. Je ne savais pas si c’était la chaleur, l’odeur de peau, ou les regards flous sur les clichés affichés sur les murs. Des femmes offertes, attachées, brillantes de sueur, les jambes grandes ouvertes, la bouche entrouverte. Ce n’était pas de la tendresse, c’était de la tension. Du pur fantasme photo.

Le photographe m’attendait déjà. Grand, mince, les tempes grisonnantes. Le genre d’homme qui ne parle pas beaucoup. Il a à peine levé les yeux de son boîtier quand je suis entrée. Il m’a dit de me changer, là, dans un petit coin derrière un rideau. Aucune pudeur dans ses mots. Comme si se déshabiller n’était qu’une étape obligatoire. J’ai obéi. Je me suis retrouvée nue, les tétons tendus, les reins cambrés, offerte à l’objectif.

La première série était sage. Lumière douce, drap blanc, poses classiques. Mais il n’a pas fallu longtemps pour que l’ambiance change. Il a sorti une autre lumière, plus crue. Une sorte de projecteur brut, qui révélait tout : les pores, la sueur, la fente humide entre mes cuisses. Il m’a fait m’agenouiller, cambrer, écarter. Le mot "pornographique" ne serait pas juste. Il cherchait quelque chose d’autre. Il m’a dit de me toucher. J’ai obéi. Deux doigts entre les lèvres, les yeux mi-clos. Je me suis caressée devant lui, devant la lumière, devant l’objectif. C’était indécent. C’était jouissif.

Et puis je l’ai entendu.

Un râle. Une voix. Derrière une porte entrouverte, une fille gémissait. Pas seule. Il y avait une réponse. Un homme. Sa voix grave, chaude. Je ne comprenais pas les mots. Juste des sons. Et puis j’ai saisi. Elle parlait au téléphone. Elle jouissait en direct. Et d’autres portes vibraient aussi. Ce studio n’était pas qu’un lieu pour les photos érotiques. C’était un vrai bordel vocal. Un endroit où des femmes se branlaient dans l’ombre pour exciter des inconnus. Un nid de téléphone rose.

Le déclic a été immédiat. J’ai senti mon clito gonfler encore. Mon ventre battre. Cette idée — d’être nue dans ce lieu rempli de plaisir, entourée de jouissances murmurées, d’être l’une d’entre elles sans avoir à parler — m’a rendue dingue.

Il a compris. Il a posé l’appareil.

Ses doigts ont remplacé l’objectif. Il a glissé une main entre mes cuisses, sans me demander. Il m’a retournée. M’a penchée sur une table, les seins écrasés contre le bois froid. Il a déchiré l’emballage d’un préservatif. Je n’ai rien dit. Je n’ai rien fait. J’étais déjà trempée. Il m’a prise d’un coup sec, comme s’il m’avait toujours possédée. Une vraie scène de sexe brut. Sans préliminaire. Sans lenteur. Juste la tension entre nos deux corps qui explose. Chaque coup de reins faisait claquer mes fesses contre ses hanches. Mes seins bondissaient, la salive coulait de ma bouche, je ne contrôlais plus rien.

Autour de nous, les autres continuaient. D’autres filles, dans d’autres pièces, gémissaient au bout de leur ligne. Leurs voix s’élevaient comme une chorale sexuelle. Il m’a saisie par les hanches, m’a tirée vers lui, plus fort. Sa queue me pilonnait, profonde, brutale. Je gémissais moi aussi, mais pas dans un combiné. Moi, je hurlais dans le vide. Dans la lumière. Les cuisses tremblantes, la bouche ouverte, j’étais devenue la matière de sa création.

Il m’a retournée encore. Couchée sur le dos, jambes ouvertes, il m’a prise à nouveau. Mon dos frottait contre le sol rugueux. Mon clito frottait contre son pubis. Je sentais tout. Je voulais tout. Ses mains m’étranglaient doucement. Mon regard s’accrochait au sien. Il n’y avait plus de pudeur, plus d’étudiante, plus de séance. Juste du cul. Du vrai. Du cru. Le genre de moment qu’aucun cours d’art ne peut enseigner.

Je ne sais pas combien de temps ça a duré. Je ne sais même pas combien de fois j’ai joui. Peut-être deux. Peut-être cinq. Je sais juste que quand il s’est retiré, ma chatte était gonflée, rouge, douloureuse. Mon corps entier vibrait. Il m’a laissée là, nue, écartée, pantelante. Puis il a repris son appareil, a shooté mon ventre trempé, ma bouche en vrac, mes jambes ouvertes. Il voulait garder la trace de l’après. De l’abandon total.

Je me suis levée, j’ai vacillé. J’ai entendu encore une voix, une autre fille, qui gémissait fort derrière une cloison. Cette fois, je n’ai pas été surprise. J’étais chez elles, maintenant. Dans ce sanctuaire de plaisir vocal et visuel, où chaque femme donne tout. Certaines avec la voix. Moi, avec mon corps.

En sortant, je n’ai pas demandé mon paiement. Il l’a glissé dans ma veste. Je l’ai senti, épais. Mais je m’en foutais. Ce que j’avais reçu était plus grand. J’étais devenue une image. Un fantasme. Pas juste pour lui, mais pour tous ceux qui viendraient regarder, ou imaginer, ou s’exciter en pensant à cette photo érotique où je me donne sans limite.

Je n’ai pas parlé à mes amies de ce qui s’est passé. Je n’ai pas besoin. Mais parfois, seule dans ma chambre, je repense à ce moment. Et je glisse la main entre mes cuisses. Je me remets dans cette lumière. Je redeviens cette salope offerte. Et je me dis que peut-être, un jour, j’irai moi aussi dans une de ces pièces, décrocher un combiné, faire vibrer ma voix sur une ligne. Être celle qu’on écoute, celle qu’on s’imagine. Une autre forme de téléphone rose, une autre scène à capturer. Encore plus brute. Encore plus nue.

Le Photographe de Charme